Capture d’écran twitter FranceInfo
200 lycées et collèges sont bloqués actuellement indique Le Parisien et certaines universités le sont aussi : la Sorbonne à Paris et le campus du Tertre, à Nantes. Depuis le début de la semaine, la colère gronde dans les lycées, à l’appel de l’UNL, et également de la FIDL, qui appelle les lycéens à soutenir les gilets jaunes.
— Sorbonne Université (@Sorbonne_Univ_) 6 décembre 2018
⚠️ Blocage de bâtiments sur le campus du Tertre ce jeudi 6 décembre. Plus d’infos : https://t.co/Wc0x0PnKER
— Université de Nantes (@UnivNantes) 6 décembre 2018
Des débordements ont eu lieu hier, deux lycéens ont été grièvement blessés par des tirs de flash-ball, indique L’Express, et les parents d’une lycéenne gravement atteinte hier au visage également par un tir de flash-ball, ont porté plainte, indique Le Dauphiné Libéré.
Jean-Michel Blanquer dans une interview à Franceinfo, déclarait hier que ce mouvement lycéen était « extrêmement violent », et que globalement lors de ces manifestations, « il y avait des groupes sans limites »sur BFMTV. Il déclarait aussi sur son fil twitter qu »‘Appeler à manifester est donc dangereux. »
Il y a aujourd’hui ceux qui ont le sens des responsabilités et ceux qui ne l’ont pas.
La violence de certains met en danger la sécurité de tous. Appeler à manifester est donc dangereux.
Unité de tous les citoyens républicains pour garantir le cadre normal du débat démocratique. https://t.co/Z4uWAskQU3— Jean-Michel Blanquer (@jmblanquer) 5 décembre 2018
Sur BFMTV ce matin, Louis Boyard, président de l’UNL, a déclaré que « Si jamais Jean-Michel Blanquer ne donne pas une réponse forte, il va y avoir des morts” .
“Si jamais Jean-Michel Blanquer ne donne pas une réponse forte, il va y avoir des morts” (L. Boyard, UNIL) pic.twitter.com/Tjrfdw0dE6
— BFMTV (@BFMTV) 6 décembre 2018
L’Elysée de son côté dans un communiqué cité par BFMTV craint « une très grande violence samedi« , pour la grande manifestation des gilets jaunes prévue à Paris, à Bastille, ainsi que la Mairie de Paris , indique RTL.
Dans une déclaration commune ce matin, les syndicats qui soutiennent la « colère légitime » des manifestants », « dénoncent toutes formes de violence dans l’expression des revendications. »
#GiletsJaunes : déclaration commune @CFDT, @lacgtcommunique, @force_ouvriere, @CFECGC, @SyndicatCFTC, @UNSA_officiel et @PresseFSU #EntendezNous pic.twitter.com/mQJUs8wuuV
— CFE-CGC (@CFECGC) 6 décembre 2018
Les services d’ordre des syndicats sont par ailleurs appelés à la rescousse lors des débordements : c’est le cas ce matin par exemple dans le Var aux abords du lycée Jean-Aicard à Hyères où des centaines de lycéens affrontent les forces de l’ordre, indique Var-matin. L’UNL a fait appel au service d’ordre de la CGT, car la situation dégénère.
A Paris, plusieurs lycées sont bloqués, dont le lycée Henri IV indique Le Parisien. A Mantes-la-Jolie, après de violents heurts à proximité du lycée Saint-Exupéry, 146 interpellations ont eu lieu, indique LCI. Sur les 200 établissements bloqués actuellement, 94 le sont en région parisienne.
Article publié à 12h30, mis à jour 15h50
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