Invité sur RTL ce mercredi 1 juillet, Jean-Michel Blanquer a indiqué qu’environ « 80 à 85% » des élèves ont retrouvé le chemin de l’école, depuis le 22 juin dernier, après trois mois de cours à distance pour la plupart. Pour le ministre de l’Education, ce retour à l’école était « essentiel » et « fondamental ». C’est pourquoi, un nouveau protocole sanitaire avait été publié, quelques jours avant la rentrée, avec des règles allégées. Parmi lesquelles l’utilisation du matériel de l’école et les jeux extérieurs ou encore les consignes de distanciation physique. En effet, l’ancien protocole, mis en place au moment du déconfinement le 11 mai dernier, ne permettait pas d’accueillir tous les élèves en classe.
Selon les estimations du ministre, « un peu moins de 20% » des élèves ne sont donc pas retournés en classe depuis l’épidémie de Covid-19. « Ça reste beaucoup », a précisé Jean-Michel Blanquer sur RTL. Il a néanmoins tenu à rappeler qu’à cette époque de l’année, en temps normal, « il n’y a, malheureusement, pas 100% des élèves en classe, parce qu’à la fin du mois de juin, certains partent en vacances ».
En ce qui concerne la rentrée de septembre, le ministre s’est montré optimiste. Il a estimé que les conditions sanitaires permettront « d’avoir un retour normal en classe », avec des effectifs d’enseignants et d’élèves au complet. Il a néanmoins indiqué que l’Éducation nationale se prépare à d’éventuelles crises qui pourraient survenir dans le courant de l’année scolaire.
Le 7 juillet prochain, le ministre aura déjà le retour de l’avis du Haut Conseil de la santé publique afin de savoir si le protocole sanitaire doit encore être allégé.
Je crois que monsieur le ministre devrait cesser les prédictions… Il nous a quand même dit qu’on ne fermerait pas les écoles, que le ministère de l’Education Nationale était prêt pour la continuité pédagogique, que le protocole sanitaire ne changerait pas le 22 juin. Maintenant il nous annonce une rentrée dans des conditions normales alors que personne ne peut affirmer où en sera l’épidémie en septembre! Et bien sûr, contrairement à d’autres pays comme la Belgique ou l’Italie qui envisagent différents scénarios, chez nous, ce sera encore l’improvisation totale en haut et les enseignants qui se démèneront.