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Le ministre de l’Education nationale a annoncé ce mercredi, lors de sa conférence de presse de rentrée, sa volonté de revaloriser le métier de directeur d’école. Jean-Michel Blanquer souhaite notamment alléger leurs tâches administratives et leur accorder une « plus grande reconnaissance financière ». Dans ce cadre, les directeurs d’école devraient percevoir « dès cette année » une indemnité exceptionnelle de 450 euros.

Le protocole sanitaire encore « très valable »

Le ministre a également évoqué, lors de cette conférence, le protocole sanitaire de la rentrée scolaire 2020. Ce protocole « n’a pas à varier dans ses grands principes », a-t-il indiqué. Alors que certains jugent qu’ils doit être revu, étant donné l’évolution de la situation sanitaire, le ministre a estimé qu’il était encore « très valable ». En effet, a-t-il expliqué, ce protocole prévoit différentes situations, dont la circulation plus active du virus.

Il peut toutefois « y avoir des adaptations dans le temps et dans l’espace », a-t-il reconnu. Ce sera aux recteurs, préfets et directeurs de l’ARS de prendre les décisions adéquates.

Une évolution a toutefois été évoquée : l’obligation du port du masque pour tous les adultes dans les écoles, dont les professeurs de maternelle.

400 millions d’euros pour la revalorisation des enseignants

Si des mesures de confinement étaient remises en place, un dispositif est prêt, incluant notamment le site Ma classe à la maison, a assuré le ministre. Du matériel informatique pourrait être déployé si besoin, a-t-il poursuivi : « 2 000 ordinateurs sont prêts ».

Pour éviter aux élèves d’accumuler du retard, du soutien scolaire gratuit sera mis en place dès septembre pour les collégiens, ainsi que des stages pendant les vacances de la Toussaint, a souligné le ministre.

Enfin, 400 millions d’euros seront consacrés l’année prochaine à l’amélioration de la rémunération des enseignants, a indiqué Jean-Michel Blanquer. « J’ai toujours reconnu qu’il y avait des retards en la matière, notamment pour les plus jeunes professeurs, qu’il faut rattraper », a-t-il assuré.