« Depuis des mois, nous tentons tous de nous adapter sans finalement voir le bout du tunnel », c’est ce qu’a écrit la FCPE 57 dans un communiqué publié ce dimanche 14 février sur les réseaux sociaux.
Pour la fédération, la propagation des variants du coronavirus dans le département est une réelle inquiétude.
« La question n’est pas tant de savoir si oui ou non les établissements doivent rester ouverts ou pas. Il s’agit bien de permettre un enseignement de qualité afin que nos enfants poursuivent leur scolarité dans un climat apaisé, sécurisé et des conditions d’apprentissages efficientes », explique-t-elle dans ce document à la suite d’une assemblée générale des parents organisée en urgence.
La FCPE 57 déplore également « une défiance s’installant jour après jour, entraînant des tensions palpables entre parents et équipes de direction». Elle dénonce aussi des « conditions d’accueil et d’apprentissage » qui « ne sont plus satisfaisantes pour nos enfants ».
« Ne pas envoyer les enfants à l’école »
Une décision a donc été prise par la fédération en réaction à « un manque de transparence » des autorités sur la « réelle situation des établissements scolaires » et « un protocole sanitaire qui a atteint ses limites. »
La fédération a en effet annoncé soutenir les parents qui décideront de ne pas envoyer leurs enfants à l’école dans les jours à venir. Pour justifier leurs absences, elle les invite à utiliser le motif suivant : « mise en danger de notre enfant et de notre famille face à la situation sanitaire en Moselle liée à la Covid 19 ».
Opération « carte postale »
Par ailleurs, trois mesures sont réclamées en urgence par la fédération : « un recrutement massif d’enseignant(e)s, d’AED, d’AESH, d’agents d’entretien, d’infirmier(e)s, de psychologues scolaires… » ; « des masques gratuits pour tous les enfants » et des « dispositifs de filtration de l’air » ainsi que « l’entière transparence des diagnostics sanitaires réguliers et à jour des établissements ».
Afin de donner plus d’impact à leurs revendications, la FCPE 57 a proposé à l’ensemble des familles de Moselle de participer à l’opération « carte postale ». Cela consiste à envoyer une carte postale au président de la République et d’y inscrire au dos l’ensemble de ces réclamations.
Enfin, pour l’heure, aucune restriction supplémentaire n’est envisagée. Le préfet du département avait estimé ce samedi que les mesures actuelles étaient suffisantes.
Le maire de Metz, François Grosdidier, également président de la fédération des maires de Moselle, a quant à lui exprimé sa colère sur Twitter face aux non décisions du gouvernement :
Modération par la rédaction de VousNousIls. Conformément à la loi relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. Pour exercer ce droit adressez-vous à CASDEN Banque Populaire – VousNousIls.fr 1 bis rue Jean Wiener – Champs-sur-Marne 77447 Marne-la-Vallée Cedex 2.