Dans une étude datée de novembre, la Depp soulignait que la réforme du lycée avait entraîné la chute du nombre d’heures de SES assurées par les enseignants. C’est ce que dénonce également l’APSES dans un communiqué publié ce 29 novembre.
« Plus de 9 000 heures qui disparaissent »
En effet, souligne l’association, « la réforme du lycée et la disparition des séries ont été l’occasion pour le ministère de supprimer les dédoublements, l’accompagnement personnalisé, les TPE en première et les options complémentaires obligatoires en terminale ». Ce qui équivaut, en 3 ans, à « plus de 9 000 heures qui disparaissent en SES ». Pour l’APSES, il s’agit d’un « véritable plan social pour les enseignant.e.s de la discipline », avec « l’équivalent de 524 postes supprimés ».
Et cette baisse du nombre d’heures a provoqué la hausse du nombre d’élèves pris en charge par enseignant, « en moyenne une classe en plus » depuis la réforme.
20 % d’heures en moins en maths
En mathématiques également, « la réforme du lycée menée par Jean-Michel Blanquer a provoqué une chute très nette des enseignements », soulignait Libération le 29 novembre : une baisse de près de 20 %, « l’une plus fortes diminutions toutes disciplines confondues ».
En cause, le retrait des mathématiques du tronc commun d’enseignements. En conséquence, « arrivés en dernière année de lycée, au moins 41% des élèves ne font plus du tout de mathématiques », indiquait Libération.
On comprend mieux l’objectif de cette réforme désastreuse !
Moins de maths et de SES : c’est très bien pour former les économistes et statisticiens de demain !