Un sondage, réalisé par Harris Interactive pour le SNUipp-FSU, vient d’être rendu public ce mercredi 30 mars. Intitulé « Ecole et métier », il a été mené auprès de 24 000 professeur.es des écoles et 2000 AESH. Le but ? Dresser un bilan de l’état de l’école et de leur métier depuis 2017.
73% des professeurs des écoles ne sont pas satisfaits de leur situation professionnelle
Selon l’enquête, près de trois quarts des professeurs interrogés se déclarent « pas satisfaits » de leur situation professionnelle actuelle. Parmi eux, 23% se disent même « pas du tout satisfaits ». Leurs principales difficultés ? la gestion des situations difficiles, les situations d’inclusions compliquées et le manque de personnel. 9 professeurs sur 10 estiment aussi que les tâches administratives prennent trop de place dans leurs activités.
Ce qu’ils attendent en priorité ? Une hausse des salaires pour 77% des sondés, une réduction du nombre de tâches administratives pour 44% des enseignants et une baisse de la charge de travail pour 33% d’entre eux.
Autre mesure plébiscitée : la baisse des effectifs au sein des classes jugée comme efficace à 99% pour améliorer les apprentissages des élèves et l’inclusion au sein de l’école.
Seulement 26% estiment que l’école primaire « fonctionne bien »
Malgré les réformes menées, seulement 39% des enseignants trouvent que l’école maternelle fonctionne « bien ». On chute à 26% pour l’école élémentaire.
Autre point mis en avant par le sondage : la rupture totale avec le ministère de l’Education nationale. 95% des enseignants se disent très insatisfaits de leur relation avec le ministère. Seulement 46% des participants indiquent vouloir continuer leur métier tel qu’ils le font aujourd’hui. Un tiers souhaiterait même changer de métier.
En revanche, l’enquête montre un engagement professionnel très fort, que ce soit avec leurs élèves et collègues ou à l’attachement des valeurs caractéristiques de leur métier.
Pour changer de politique à l’éducation, il suffit de bien utiliser son bulletin de vote. Si vous êtes de gauche ou de droite, votez pour le candidat le mieux placé de votre camp. Dans ce cas, 75% des votants se retrouveront face à face au second tour pour se disputer la Présidence. Osez c’est la réussite assurée, encore faut-il abandonner parfois ses choix du cœur pour un choix efficace.