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Les universités sont pleinement impactées par la crise énergétique : leur facture d’énergie devrait augmenter de 2 à 7 millions cette année, indique ainsi France Info. Ce qui représente pour l’ensemble des universités, un chiffrage de l’ordre de 100 millions d’euros précise 20 minutes.

Comment gérer un tel surcoût ?

Tout d’abord en demandant une aide au ministère de l’Enseignement supérieur. La ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau s’est engagée à « accompagner » les universités, mais pour le moment, c’est très flou.

Et surtout en prenant des mesures draconniennes.

Michel Deneken, président de l’université de Strasbourg, a ainsi annoncé fermer l’université une semaine après les vacances de Noël, et proposer une semaine complète de cours en distanciel en février. Les universités règleront « le thermostat à 19 °C dans toutes les salles, à l’instar de l’Université de Bordeaux », indique également 20 minutes. C’est ce que préconise la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau, qui explique par ailleurs que les économies ne devront pas se faire au détriment des enseignements en présentiel ni des recrutements d’enseignants.

L’université de Cergy, en déficit budgétaire, elle a prévenu : il fera 17 degrés cet hiver, et les étudiants seront invités à porter de gros pulls, rapporte RMC.

L’annonce de ces mesures dans les universités et les propos de la ministre ont fait vivement réagir sur les réseaux sociaux :

Des réactions sur le fait les étudiants vont être les premiers à souffrir de ces mesures :

Beaucoup ironisent sur le fait qu’il fait déjà glacial dans les facs :

Les propos de la ministre appelant à ne pas faire d’économies au détriment des postes d’enseignants n’ont pas laissé indifférent non plus :