Dans un communiqué publié dimanche 25 septembre, l’intersyndicale de l’enseignement professionnel appelait, avant d’être rejointe par une mobilisation interprofessionnelle, à la grève le 18 octobre contre le projet de réforme de la voie pro d’Emmanuel Macron. Pour protester entre autres contre « l’augmentation du nombre de semaines de stage », qui « impliquera moins de semaines d’enseignement dans nos lycées ». Et souligner que « cette diminution du temps scolaire percutera aussi les enseignant·es de matière professionnelle pour qui le président a déjà annoncé un vaste plan de reconversion ».
D’après les chiffres communiqués par le ministère de l’Education nationale, près de 23% des personnels sont en grève dans l’enseignement professionnel aujourd’hui (totalité des académies métropolitaines). Chiffres contestés par les enseignants.
Suppressions de postes en masse et mutations imposées
La réforme de l’enseignement professionnel qui s’annonce fait peser de lourdes menaces sur l’existence même de cet enseignement. Plusieurs enseignants s’expriment sur les réseaux sociaux pour expliquer de façon détaillée les raisons de leurs craintes :
#Greve18Octobre #LycééPro pic.twitter.com/bxn5RCgVy1
— Monsieur Le Prof (@MsieurLeProf) October 18, 2022
#Réforme du #LycéeProfessionnel (650 000 #élèves)
— FatmataCamara (@FatmataCamara) October 18, 2022
➡️double #tutelle: ministères de l’#Éducation et du #Travail
➡️moins de cours, + de #stage: les #jeunes (bcp) + en entreprise qu'à l'#école
➡️#formation adaptée au marché#apprentissage #scolarité #LycéePro #PLP #Greve18Octobre https://t.co/kTmgnfM08w
Il y a pourtant plus de 650000 élèves en lycée professionnel (soit 28 % des lycéen-nes de ce pays). Or, comme le disent encore les signataires, "avec le développement de l’apprentissage, l’État se déleste de sa responsabilité éducative en la laissant tomber aux mains du patronat"
— Ludivine Bantigny (@Ludivine_Bantig) October 18, 2022
Dominique, professeur de français et d'histoire-géo dans un lycée pro de Bordeaux s'inquiète de la réduction du temps consacré aux matières générales. pic.twitter.com/643CE4MQfW
— Marion Biosse Duplan (@marionbdpl) October 18, 2022
Image d’accueil : Shutterstock
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