Cette période de l’année est difficile, car la fatigue se fait ressentir. Les élèves ne sont pas épargnés – ni les enseignants. Sur les réseaux sociaux, ils témoignent de leurs difficultés pour faire classe actuellement, dans le premier comme dans le second degré :
Je sors d’un cours de 5e où ils ont été ignobles. Je comprends tout à fait.
— Duckie (@Anatidess) November 28, 2022
Ma cpe pleure dans mes bras tellement qu’elle n’en peut plus.
— 🌪dad🌪 (@Dadafachou) November 28, 2022
Idem ici avec 28 gamins de 3-4 ans… Je passe mon temps à faire de la discipline et éviter les mises en danger.
— MaîcresseChoyée #ResistSR (@EliDashw) November 28, 2022
Cette semaine, les élèves sont pénibles. Semaine de conseils de classe, au cœur de l’hiver humide et froid, à 3 semaines de Noël… Les lycéens ont un comportement similaire…
— Tatane88888888888888888888888 (@TataneSchool) November 28, 2022
D’autres reconnaissent que certaines classes sont difficiles, peu importe la période de l’année :
Note à moi même : quand la dynamique de classe est toute pétée. T’as beau tout essayer. Une classe pénible est une classe pénible.
— Cam 💨 (@CamilleL_R) November 7, 2022
J’ai une classe de 2nd pénible aussi. De vrais gamins, avec des sourires goguenards et une attitude nonchalante. Cependant, sans surprise, cette attitude dissimule d’énormes lacunes…
— Tatane88888888888888888888888 (@TataneSchool) October 7, 2022
Malgré les difficultés, la vocation reste intacte :
J’ai encore l’envie mais ma classe est tellement difficile cette année que c’est dur et pénible. Je ne fais que la police. Chaque matin, je me demande comment va être ma journée. Difficile de garder la motivation dans ces conditions.
— Coquelicot 🌻 (@Kartdetour) September 28, 2022
Je parviens à m’épanouir dans mon métier, mais simplement pas tous les jours. Il y en a des plus difficiles que d’autres. Je m’accroche aux élèves que je vois progresser et qui, sans le savoir, me rappellent que je sers bel et bien à quelque chose.
— Adenhora (@Adenhora) November 23, 2022
Image d’accueil : Getty
Eh…les collègues !!
Et bientôt on va en avoir jusqu’à 65 ans. Nous les enseignants du premier degré ont à 10 ans d’écart avec les instituteurs.
Avant tu partais à 55 ans. Tu commençais à bac. Maintenant c’est bac+5.
25% de perte de pouvoir d’achat et tu pars 10 ans plus tard.
Ils se fichent vraiment de nous.
Moi j’ai encore 17 ans à faire alors que je bosse depuis l’âge de 23 ans et toujours dans l’enseignement spécialisé ou adapté.
42 ans avec les élèves les plus en difficulté.