Devant la succession de grèves contre la réforme des retraites et à l’approche du baccalauréat 2023, parents, élèves et enseignants s’interrogent sur l’impact de la mobilisation sur les épreuves de spécialité qui doivent se tenir les 20, 21 et 22 mars prochains. Après une nouvelle journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle samedi 11 mars, deux syndicats, Sud Education et SNFOLC, ont appelé à poursuivre le mouvement et ont déposé un préavis de grève pour la période de passation des épreuves de spécialité.
« L’heure est au durcissement du rapport de force »
Dans un communiqué publié le 11 mars, Sud Education estime en effet que « l’heure est au durcissement du rapport de force […] pour obtenir le retrait du projet de réforme des retraites », et souligne qu’ « une mobilisation forte à l’occasion des examens contribuerait à ce durcissement ». Le syndicat en profite pour rappeler que « les sujets de mécontentement ne manquent pas dans l’éducation » et que cette mobilisation est également l’occasion « d’arracher des avancées, y compris dans notre secteur ».
Il appelle donc les personnels éducatifs à « mettre en débat la grève à l’occasion des épreuves de spécialités, à compter du 20 mars » et « soutient d’ores et déjà les établissements qui choisiront la grève des examens comme modalité ».
« Le gouvernement seul prend la responsabilité de cette situation »
SNFOLC (Syndicat national Force Ouvrière des lycées et collèges) a également publié un communiqué le 11 mars à la suite de la grève, jugeant qu’il « faut monter d’un cran : par la grève dès cette semaine et les jours suivants, y compris pendant les épreuves de spécialité en mars ».
Pour le syndicat, « le gouvernement seul prend la responsabilité de cette situation », en maintenant la réforme des retraites « contre l’immense majorité » et en maintenant « la pression sur les professeurs, les lycéens avec le Bac ‘Blanquer‘ ». Il s’adresse donc à « l’ensemble des organisations syndicales, lycéennes, afin d’appeler les personnels à amplifier la grève y compris pendant les épreuves de spécialité » des 20, 21 et 22 mars.
C’est inadmissible de faire grève les jours du bac. Vous pensez aux élèves. C’est un peur tard… Il aurait fallu agir avant.
Pensez à l’État psychologique décès jeunes, le brevet pendant le Covid.
Honte…