Le syndicat SUD Éducation a appelé dans un communiqué publié le 9 mars « tous les personnels de l’Éducation nationale et des universités à poursuivre et amplifier la mobilisation » afin de mettre « la France à l’arrêt » .
Le syndicat qui représente les enseignants, les assistants d’éducation, les AESH, et les personnels administratifs de l’éducation estime que le personnel de l’Éducation nationale a “un rôle à jouer dans ce bras de fer puisque lorsque les écoles et les collèges sont fermés, les parents ne peuvent aller travailler, de même les fermetures de lycées ou d’universités permettent à la jeunesse de se mobiliser et de participer aux actions de blocage« .
Une méthode qui divise les syndicats
Si le syndicat Sud Éducation appelle à des “actions de blocage”, le SNPDEN (Syndicat National des Personnels de Direction de l’Éducation Nationale) dénonce dans un communiqué publié le 14 mars “les blocages et tentatives de blocages des établissements scolaires”.
Il précise que “ces agissements hors la loi génèrent et ont toujours généré des tensions et potentielles violences que les personnels de direction sont amenés à gérer […] et rappelle qu’à chaque fois qu’un cours est supprimé, ce sont les élèves les plus fragiles qui en subissent les conséquences” .
Le syndicat SNPDEN continue néanmoins “à s’opposer vivement au projet de réforme des retraites et participe activement aux manifestations”.
Pour rappel, c’est cette semaine que tout se joue pour le texte défendu par le gouvernement. Après avoir été adoptée par le Sénat samedi 11 mars, la réforme va passer en commission mixte paritaire, avec sept députés et sept sénateurs, le même jour que la mobilisation, avant le vote final jeudi 16 mars.
Les syndicats des personnels de l’Éducation nationale ne comptent pas en rester là. Après avoir laisser planer l’incertitude sur le déroulement des épreuves de spécialités du baccalauréat, du 20 au 22 mars, l’intersyndicale envisage de prolonger le mouvement de grève les 16 et le 17 mars.
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