Les candidats sans affectation sur Mon Master pourront saisir le recteur d’académie. Image : Getty.

Quelques jours avant la fin de la phase d’admission de la plate-forme Mon Master, 27 000 candidats n’ont toujours pas reçu de proposition. Sans affectation, les candidats pourront, en dernier recours, saisir le recteur d’académie, a indiqué la FAGE.

Lancée en février 2023, la plate-forme Mon Master permet aux étudiants en 3e année de licence ou déjà titulaires d’un diplôme de candidater dans les masters de leur choix. Du 23 juin au 21 juillet 2023, durant la phase d’admission, les étudiants reçoivent les réponses des filières dans lesquelles ils ont candidaté et peuvent y répondre.  Environ 145 000 candidats ont reçu au moins une proposition d’admission à quelques jours de la date butoir.

Saisir le recteur d’académie, la « dernière chance »

Ceux qui n’auront reçu aucune proposition après la date du 21 juillet auront donc la possibilité de saisir le recteur d’académie pour « se voir proposer des vœux parmi les places qui restent dans d’autres établissements, dans d’autres formations auxquelles on n’a pas candidaté », explique ce 18 juillet sur francetvinfo Miryam Bercher, vice-présidente et chargé des affaires académiques à la FAGE. Cela est possible si « on a fait au minimum cinq vœux dans deux mentions différentes et qu’on a obtenu que des refus à l’issue de la procédure », indique-t-elle. « Ça reste la dernière chance ».

En outre, de nombreuses universités, confrontées à des difficultés d’organisation dans le fonctionnement de Mon Master, ont décidé d’organiser une phase complémentaire de leur côté, en contournant la plate-forme, afin de remplir les places vacantes dans certaines de leurs filières. « L’inconvénient, c’est que ces deuxièmes phases sont préparées un peu en urgence au sein de chaque université. Les calendriers ne coïncident pas tout à fait, les instruments numériques utilisés ne sont pas les mêmes. Cela ajoute un peu de complexité et de stress pour les étudiants », souligne sur francetvinfo Samuel Sanchez, vice-doyen à la faculté de droit de Nantes. Le ministère pourrait donc dans les années à venir mettre en place une véritable phase complémentaire au sein de la plate-forme.