Dans un communiqué publié le 25 janvier dernier, une intersyndicale Fonction publique dénonçait « l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des rémunérations dans la fonction publique dans un contexte d’inflation encore soutenue ». Elle appelait tous les agents à se mettre en grève le 19 mars « pour mettre un terme à la spirale de paupérisation de l’ensemble des personnels de la fonction publique ». Chez les enseignants, remontés contre la mise en place du Choc des savoirs et des groupes de niveau à la rentrée prochaine, une forte mobilisation est prévue.
L’école « au bord de l’effondrement »
Dans un communiqué commun, les syndicats éducation appellent en effet la communauté éducative à rejoindre le mouvement du 19 mars. Ils soulignent que « les personnels sont fortement mobilisés contre le Choc des savoirs, contre la dégradation des conditions de travail et pour de vraies augmentations de salaire ».
Ils souhaitent également « mettre un terme à l’affaissement du pouvoir d’achat des agents, aux rémunérations indigne de nombreux agents de catégorie C, des AESH, des AED et de nombreux agents contractuels ». Ce que confirme Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, cité par France info : « l’école est au bord de l’effondrement », et « manque de tout, à commencer par des salaires corrects et dignes ».
L’enseignement professionnel également mobilisé
Pour le secondaire, le syndicat Snes-FSU réclame « l’abandon du ‘Choc des savoirs’ » et du Pacte enseignant. Sud éducation pointe du doigt « en particulier les groupes de niveau au collège ». Il rappelle que « les personnels refusent de trier les élèves », et qu’ « en cassant les classes, l’enseignement imposé en groupes fragilise les élèves, désorganise les services et les emplois du temps et rend impossibles tous les dédoublements des autres disciplines ».
Enfin, les organisations syndicales de l’enseignement professionnel se joignent aussi à la mobilisation. Dans un communiqué, ils dénoncent « la fermeture de 15 % à 25 % de sections décrétées ‘non-insérantes’ », qui « ne laisse guère de doute sur l’ampleur des suppressions de postes et des reconversions forcées que vont subir les PLP ».
A Paris, les professeurs ont ainsi prévu de manifester, en fin d’après-midi, devant le ministère de l’Education nationale.
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