Selon les syndicats d’enseignants, ces évaluations contribuent au tri des élèves. Image : Getty

Dix jours seulement après la rentrée scolaire, les professeurs appellent à la grève ce mardi 10 septembre 2024 dans les écoles maternelles et élémentaires. Les syndicats FSU-SNUipp, CGT éducation et Sud éducation dénoncent, entre autres, la mise en place des évaluations nationales devenues obligatoires pour les élèves allant du CP au CM2 .

Un appel au boycott

Selon eux, celles-ci contribuent à « dénaturer le métier d’enseignant » et à « prôner le tri des élèves ». Les professeurs des écoles sont priés de boycotter ces évaluations qui doivent avoir lieu cette semaine, considérées comme « inutiles » et contraires à la liberté pédagogique.

De plus, ces évaluations « ne tiennent pas compte des besoins spécifiques de chaque élève et mettent en péril la souplesse nécessaire à un enseignement adapté » précise dans son communiqué la FSU-SNuipp. Cette mesure fait suite à la réforme du « Choc des savoirs » mise en place par l’ancien ministre de l’Education nationale, Gabriel Attal.

« Un manque de moyens »

Outre la question des évaluations, les syndicats mettent aussi en avant le manque de moyens et les conditions de travail dégradées au sein de l’Education nationale. Ils réclament plus de recrutement d’enseignants et d’AESH ainsi que l’amélioration de la prise en charge des élèves en situation de handicap. Enfin, les syndicats demandent de réels moyens afin d’améliorer les conditions de travail dans l’école publique.

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