Depuis janvier 2018, le premier jour de congé de maladie ordinaire n’est plus indemnisé dans la fonction publique française lit-on sur le site de l’INSEE. D’après son étude intitulée « Quel est l’effet du « jour de carence » sur les absences pour maladie des personnels de l’Éducation nationale ? » publiée en juillet dernier, il s’avère que la mise en place de ce jour de carence a réduit de 23% les arrêts maladie.
Plus spécifiquement précise l’étude, « l’effet estimé est de -44 % pour les épisodes d’un jour, -26 % pour les épisodes de deux jours, -25 % pour les épisodes de trois jours, -12 % pour les épisodes de 4 à 7 jours. » L’étude précise aussi que cela ne traduit pas « nécessairement une réduction des absences qui seraient injustifiées », mais plutôt que « l’introduction du jour de carence peut encourager les personnes malades à travailler« .

Sur les réseaux sociaux, les enseignants et personnels éducatifs témoignent de cette réalité, avec les conséquences qu’elle implique :

https://twitter.com/Enaru24/status/1642153927087996929

Dans un post sur X, le syndicat Sud Education alerte sur le fait qu’un second jour de carence est à l’étude :

Cette annonce ne manque pas de faire réagir cet enseignant – non sans humour :

Image d’accueil : Getty