Le syndicat Unsa a publié ce 17 septembre l’édition 2024 de son baromètre des métiers, qui sonde chaque année les enseignants et autres personnels éducatifs sur la perception de leur métier et de leurs conditions de travail. Cette enquête, réalisée en avril 2024 auprès d’environ 50 000 personnels, révèle un « un écart marqué entre le métier rêvé et le métier vécu ».
Des conditions de travail difficiles pour 71,9 % des personnels
En effet, 91,2% des répondants affirment aimer leur métier. Ils sont 73,5 % à être heureux de l’exercer (contre 83,1 % en 2016), et 66,8 % à y trouver du sens (contre 80,7 % en 2016). Toutefois, 71,9 % estiment que leurs conditions de travail ne sont pas satisfaisantes (contre seulement 55,6 % en 2016).
40 % affirment d’ailleurs avoir rêvé d’exercer leur profession actuelle, mais en être déçu. Et près des trois quarts ne conseilleraient pas leur profession à un jeune de leur entourage, ce chiffre montant à 80 % chez les enseignants. Toutes professions confondues, seuls 20 % des répondants recommanderaient leur métier.
Plus de la moitié dénoncent une « charge de travail excessive »
Si 36 % des répondants souhaitent continuer à exercer leur métier longtemps car ils n’ont « pas d’autres choix », 28,1 % ne le veulent pas, car « c’est trop dur mentalement ». 50,7 % des répondants se disent d’ailleurs particulièrement exposés à « une charge de travail excessive » et à « des délais trop courts », et 47,3 % à « des situations de stress ou émotionnellement difficiles à gérer ».
La défiance envers la politique menée par le gouvernement s’accentue également : 87 % se disent en désaccord avec les choix opérés dans leur secteur d’activité. Le pouvoir d’achat arrive en tête des domaines à améliorer prioritairement (58,2 % des répondants). D’ailleurs, 85 % estiment que leur rémunération n’est pas à la hauteur de leur qualification.
Ras le bol de tous ces collègues qui passent leur temps à se plaindre et à donner une image négative de la profession. Certes, il y a des difficultés, cependant à chacun de se poser les bonnes questions
Ancien Inspecteur de l éducation nationale je ne conseillerai à personne de faire ce métier payé à peine plus que le smic et dévalorisé socialement.On demande auwmx enseignants toujours plus avec moins de moyens.La France et ses politiques de tous bords est la première responsable.
Plus personne ne veut faire ce métier et c est compréhensible !
Tout fait d accord, même les outils de travail sont obsolètes, on est obligé de s acheter ses outils pour pouvoir travailler convenablement, une honte! Il faut arrêter de mépriser les enseignants, c est l avenir de nos enfants qui sont en jeu, il ne faut pas l oublier.