© Capture d’écran Twitter SNES-FSU

Le 30 mars dernier, le mouvement de grève contre la loi Blanquer avait mobilisé 36 000 personnes partout en France d’après les chiffres du ministère de l’Éducation nationale.

La mobilisation nationale du 4 avril n’a pas été autant suivie que prévu, avec un taux de grévistes de 9 % chez les enseignants. D’après les chiffres communiqués par le Ministère, on comptabilise 14,5 % des enseignants du 1er degré et 4,1 % du second degré. La moyenne du taux de grévistes chez tous les personnels de l’Éducation nationale est de 7,5 %.

La mobilisation de ce 4 avril est donc plus faible que celle du 19 mars où 16 % des enseignants étaient en grève.

Une mobilisation qui diffère selon les académies

Certaines académies se sont plus mobilisées que d’autres, à l’instar des académies de Nantes, de Versailles ou encore de La Réunion. Cette dernière est d’ailleurs « l’académie au plus fort taux de grévistes enseignants » avec « 20,7 % de grévistes tous niveaux confondus. Ce taux atteint 31,1 % dans les écoles, 10,9 % dans les collèges et 5,1 % dans les lycées » d’après AEF.

A Paris également, 37 % des professeurs des écoles étaient en grève hier d’après le Snuipp-FSU, qui précise que « 230 écoles parisiennes étaient fermées ce jeudi ».

Les enseignants espèrent toujours l’abandon des réformes prévues dans la loi « pour une école de la confiance ». Jean-Michel Blanquer, qui a tenté de rassurer les grévistes en déclarant que « beaucoup de choses fausses ont été dites » n’a pas réussi à convaincre. Et, face à l’inquiétude des syndicats et des personnels de l’Éducation, une nouvelle mobilisation est d’ores et déjà prévue le 9 mai prochain, aux côtés des agents de la Fonction publique.