L’impression 3D se développe peu à peu en classe. Pour Anita Hassambay, professeure de SVT au collège Evariste Galois de Paris, cela a de nombreux avantages. Dans ses cours, c’est l’occasion pour elle de susciter la curiosité et la motivation chez ses élèves.

Lors d’un exercice sur les volcans, la professeure donne aux élèves un travail de réflexion autour d’un volcan explosif ayant recouvert l’ile de Java en Indonésie. C’est « aux élèves de l’imaginer, de le dessiner en 2D sur papier, pour ensuite l’imprimer et l’analyser en 3D » explique la professeure. Après un rapide passage en salle informatique, les élèves réalisent grâce au logiciel de modélisation Sketch Up un prototype. Vient enfin l’impression 3D du volcan qui répond le plus à la problématique de l’exercice.

« La finalité de l’impression 3D est surtout pédagogique » assure Anita Hassambay. C’est l’occasion de faire travailler à ses élèves « leur créativité, leur réflexion et cela leur permet d’utiliser des notions qu’ils ont vues dans d’autres cours », ici les sciences et les mathématiques par exemple. Se lancer dans l’utilisation d’une imprimante 3D pour ses séances de cours permet également à Anita Hassembay de penser différemment sa pédagogie, et de maintenir dans ses groupes une bonne dynamique.