e-Lab, Cité des Sciences et de l’Industrie, Paris, le 15 juin 2019.
© Arnaud Robin wwww.arnaudrobin.net
Si vous pensez tout connaître des jeux vidéo, l’e-lab de la Cité des sciences de Paris risque de vous surprendre. Ce nouvel espace permanent, ouvert depuis février dernier, propose une vision originale de ce monde en constante évolution. Avec, bien sûr, des expériences de jeu inédites.
« Un monde qui évolue à vitesse grand V »
« Monter une exposition permanente autour des jeux vidéo a été un défi, puisque la particularité de ce monde est d’évoluer à vitesse grand V, explique Fabrice Lourie, chef de projet et concepteur de l’e-LAB. C’est pourquoi, même si l’espace est permanent, il proposera une exposition thématique différente tous les ans, afin de traiter les multiples facettes de la question ».
e-Lab, Cité des Sciences et de l’Industrie, Paris, le 15 juin 2019.
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Au programme de cette année : l’interactivité. Une thématique que l’on retrouve dès l’entrée de l’e-LAB, avec plusieurs bornes de jeux dont les technologies promettent une « expérience augmentée » inédite, indique Fabrice. « Nous avons mis l’accent sur les interface de sortie, souligne-t-il. Des écrans gigantesques, des jeux de lumière, du vent dans les cheveux… Cela permet une immersion que le joueur ne peut pas retrouver chez lui ». Les visiteurs pourront tester entre autres le jeu de tir Portal sur une borne à grand écran, où chacun de leur pas fera vibrer le sol, ou bien un jeu de course en open world dans un simulateur de conduite.
Sans oublier un espace de retro gaming et un clin d’oeil aux OVNI du jeu vidéo avec une sélection de quelques jeux insolites, comme un simulateur de chèvre…
e-Lab, Cité des Sciences et de l’Industrie, Paris, le 15 juin 2019.
© Arnaud Robin wwww.arnaudrobin.net
Un espace en lien avec la recherche
Mais l’e-LAB est loin de se limiter à une salle de jeux. Il dispose d’un espace de médiation où se tiennent régulièrement des ateliers pédagogiques en lien avec la thématique du moment. Ils peuvent être pratiques, avec la découverte d’un nouveau gameplay ou l’apprentissage des bases de level design, mais peuvent aussi être une porte ouverte sur la recherche. Des chercheurs y présentaient par exemple un dispositif de réalité virtuelle dans lequel le joueur peut se voir lui-même. Une technologie à laquelle le CNES s’intéresse, pour éventuellement réduire les effets de la non-gravité dans l’espace.
Une Galerie fait aussi la part belle à l’aspect artistique de la création d’un jeu vidéo. On y trouve notamment un juke-box pour découvrir l’étendue de la création musicale dans les jeux vidéo, qui dispose même aujourd’hui de compositeurs spécialisés.
Une exposition qui se prête aussi bien à une visite en famille qu’à une sortie scolaire, car comme l’indique Fabrice Lourie, elle permet d’élever le débat sur un sujet qui passionne les enfants. Et pourrait bien susciter des vocations, puisque l’un des buts avoués de l’e-LAB est de faire découvrir à ses jeunes visiteurs les métiers du jeu vidéo, encore trop peu connus du grand public.
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