Après la journée de mobilisation du 24 janvier, l’intersyndicale enseignante appelle à une nouvelle journée de grève et de manifestation mercredi 29 janvier, veille du conseil de financement de la réforme.
Ce mercredi #29janvier une nouvelle journée #interprofessionnelle de #grève et de #manifestation contre la #reformesdesretraites.
— FSU 93 (@93Fsu) January 29, 2020
Rendez-vous à 13h30
place d’Italie vers Invalides #greve29janvier #Retraites #RentréeOffensive #EducEnGreve #BlanquerMent #JeanMichelCompteMoi pic.twitter.com/hOR2oCjJKl
Le projet de réforme des retraites a par ailleurs été soumis au Conseil d’Etat, qui vient de rendre à son propos un avis très défavorable. On lit ainsi sur Les Echos que « les projections financières restent lacunaires », et que « l’engagement pris par le gouvernement de revaloriser les salaires des enseignants et des chercheurs via des lois de programmation est condamné à disparaître du texte », cet engagement obligeant le gouvernement à déposer un projet de loi, ce qui est « contraire à la Constitution ». La mobilisation syndicale ne s’en trouve que renforcée : le SNES lors de France publie ainsi un tweet mentionnant le « camouflet du Conseil d’Etat » et le « marché de dupes » que représente ce projet de loi.
Après le camouflet du Conseil d’Etat et à la veille de la Conférence de financement des #retraites,
— SNES hors de France (@sneshdf) January 27, 2020
À l’étranger comme en France multiplions les actions et tous en grève mercredi 29 janvier !
👉 https://t.co/S857O4xUwk#EducEnGreve #Greve29janvier pic.twitter.com/yCf4bR7bJt
Et l’article 1 du projet de loi ?
Pour rappel, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer avait reçu mi-janvier les organisations syndicales afin de se concerter sur le projet de loi de réforme et la revalorisation salariale l’accompagnant et selon un communiqué du Snes-FSU. « Si la FSU s’y est rendue, c’est parce que la revalorisation des enseignant-es […] fait partie de ses priorités ». Le Snes-FSU évoquait en effet dans son communiqué la question des salaires, « très souvent insuffisants ». Face à ce constat, le ministre s’était exprimé sur la revalorisation salariale. « Les augmentations que l’on va faire peuvent se traduire dès l’année prochaine, en 2021, par des hausses très substantielles pour les jeunes professeurs », annonçait-il sur RTL. Il avait affirmé que la France avait besoin d’enseignants et souhaitait ainsi rendre le métier plus attractif. « Un professeur qui commence aujourd’hui, il est à 1.600 euros mensuels environ. Ce n’est pas assez, vu le niveau d’études et ce que nous voulons dès l’année prochaine, c’est que ce soit une augmentation qui puisse être entre 70 et 90 euros nets par mois en plus ». Pour le Conseil d’Etat cet engagement ne pourra donc être inscrit dans le projet de loi de réforme des retraites.
Or l’article 1 du projet de loi sur les réformes des retraites parle bien d’une revalorisation salariale « permettant de garantir un même niveau de retraite pour les enseignants et chercheurs que pour des corps équivalents de même catégorie de la fonction publique ».
Et plus tôt en janvier, le ministre avait précisé sur LCI, que tous les personnels de l’Education nationale seraient concernés par l’augmentation de salaire. « Au cours des prochains mois, nous verrons comment, année après année, cette revalorisation se réalise. C’est entre 400 et 500 millions d’euros par an » expliquait t-il, avant d’ajouter que « les augmentations vont faire que tout au long de cette décennie 2020 et dès 2021, ça va être progressivement plusieurs centaines d’euros, année après année jusqu’en 2037 » .
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