Le Syndicat national des infirmiers et infirmières éducateurs en santé, SNIES-UNSA, vient de publier un communiqué d’alerte sur le manque d’équipement auquel les personnels sont confrontés.
Le syndicat – après avoir rappelé que l’on ne compte que 7500 infirmiers-ères dans l’Education nationale pour 12 000 établissements du second degré – publie en effet les résultats d’une enquête nationale qu’il a réalisée du 7 au 14 mai. Il en ressort que :
-Les masques ne sont toujours pas arrivés dans plus de 8 infirmeries sur 10.
-9 sur 10 ne sont pas équipées en blouses à usage unique, et 8 sur 10 n’ont pas accès à une visière ou des lunettes de protection.
Or, « ces outils de travail sont indispensables pour garantir l’accueil du public, et prendre en charge les suspicions de cas de Covid-19 qui vont se manifester dans les établissements. »
Le syndicat indique que « plus de 9 infirmiers-ères sur 10 estiment donc insatisfaisant leur équipement de protection pour cette reprise. »
Le SNIES prévient que « si les conditions de sécurité ne sont pas réunies, certaines situations de travail pourraient faire l’objet d’un droit de retrait. »
il y a un élément dont on ne parle pas assez : le port continu d’un masque est pénible, surtout quand il fait chaud ! la gène respiratoire est réelle lors d’un port d’un masque en textile pendant longtemps : j’en ai plusieurs fois fait l’expérience, de plus avec des lunettes, il y a plein de buée, et quand on est enrhumé et qu’ on a envie de se moucher .. !!! pour moi, l’usage obligatoire de masques respiratoires ne peut s’envisager vraiment que pour des utilisations ponctuelles de courte durée, pour les transports en commun, dans les magasins ou dans une salle d’attente, … : » La prévention des affections respiratoires » : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=69&dossid=270