Le budget de l’Education nationale atteindra 55,1 milliards d’euros, soit le plus élevé de l’Etat, en 2021, selon le projet de loi de finances. 53,6 milliards seront consacrés à l’enseignement scolaire, soit 1,6 milliard de plus qu’en 2020. Néanmoins, le second degré perdra 1 800 postes.
2 000 postes créés dans le premier degré
Dans le détail, 2 039 postes seront créés dans le premier degré, « priorité constante » du ministre. Ils serviront, entre autres, à « poursuivre le plafonnement à 24 élèves par classe de grande section, CP et CE1 », « ne fermer aucune école rurale », ou encore « améliorer les conditions d’exercice des directeurs d’école ».
91 millions d’euros seront également investis dans le développement du numérique, et 63 millions dans le fonds de soutien aux activités périscolaires.
4 000 ETP d’AESH à la rentrée 2021
En revanche, le second degré va perdre 1 800 postes, et l’enseignement privé 239 postes. Mais le ministère souligne que « l’augmentation des crédits permet de proposer aux professeurs un volume d’heures supplémentaires qui viendront plus que compenser la diminution des emplois ». Pour lui, « les moyens d’enseignement augmentent de l’équivalent de près de 1 000 postes ». Cependant, comme le souligne France Inter, « les professeurs font déjà des heures sup et peuvent difficilement en absorber davantage : par exemple, en 2019, le ministère avait déjà augmenté le nombre d’heures supplémentaires… mais un tiers seulement avait pu être assurées ».
Par ailleurs, dans le projet de loi, « une revalorisation de 400 M€ est inscrite dans le budget consacré à la masse salariale du ministère ».
Quant au budget de l’école inclusive, il augmentera de 250 millions d’euros en 2021, pour atteindre 3,3 milliards d’euros. 4 000 nouveaux ETP d’AESH seront notamment financés à la prochaine rentrée.
Ils ont annoncé ce jour l’instruction obligatoire à l’école à partir de la rentrée 2021, cela concerne 50 000 élèves. A 25 élèves par classe, cela va demander 2 000 profs supplémentaires. Donc il va y avoir un déficit de 1 800 + 2 000 = 3 800 postes.
Sachant que rien que cette année, depuis le 1er septembre il n’y a plus aucun remplaçant…Le déficit était déjà là.