plastique à la cantine
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Ce lundi 2 novembre, 12 millions d’élèves tous niveaux confondus effectuaient leur rentrée après les vacances de la Toussaint. Une rentrée bien particulière marquée par l’hommage à l’enseignant assassiné Samuel Paty et le renforcement du protocole sanitaire.

C’est sur ce dernier point que Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France s’est exprimée sur Europe 1 au matin de la rentrée. Elle a prévenu que « 60% des cantines ne pourraient pas, avec trois services comme aujourd’hui, accepter l’ensemble des enfants en respectant le protocole », faute de place. « Il va falloir qu’on adapte complètement nos procédures. Qu’on fasse quatre services », assure la présidente de la région Ile-de-France, qui a également réclamé l’ajustement des emplois du temps, « parce que les élèves ne vont pas choisir entre déjeuner ou étudier ».

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Malgré ces nouvelles mesures, Valérie Pécresse affirme que cela ne sera toujours pas suffisant : « Il restera un tiers des lycées dans lesquels on sera obligés de faire des demi-jauges de cantine, avec des plateaux-repas froids un jour sur deux ». « Et je demande vraiment aux parents d’être compréhensifs. »

« Les lycées en Ile-de-France sont extrêmement chargés »

Le protocole sanitaire exige une distance d’un mètre entre les élèves d’une même classe. Et lorsque ce n’est pas possible, « il convient de faire déjeuner les élèves d’un même groupe (classe, groupes de classe ou niveau) ensemble et, dans la mesure du possible, toujours à la même table », note le ministère de l’Éducation nationale. Mais pour Valérie Pécresse, le respect du protocole sanitaire est un défi très difficile à relever car « les lycées dans la région Ile-de-France sont extrêmement chargés. »

L’ensemble des mesures devront être appliquées d’ici le 9 novembre prochain dans les 465 lycées de la région. « On fera du sur mesure, établissement par établissement », a confié la Présidente de la région, qui ajoute « qu’un effort colossal » sera consacré à la mise en place de ce protocole sanitaire « très drastique ». Elle déclare enfin que plus « de 240 personnes » vont être recrutées pour nettoyer les établissements ».