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Jusqu’au 2 mai, pas d’examens sur site

Dans une circulaire publiée le 3 avril, le ministère de l’Enseignement supérieur indiquait que les examens ne pourraient pas « se tenir en présentiel jusqu’au 2 mai inclus », c’est-à-dire pendant la période du troisième confinement.

La plupart des universités prévoyant leurs partiels en mai, cette interdiction n’a concerné qu’une minorité d’établissements, qui ont alors dû choisir entre le report de leurs examens ou les partiels à distance. Cette dernière option a été choisie notamment par les formations de master dont les étudiants partent souvent en stage au mois de mai.

Seuls les concours des grandes écoles et les épreuves des formations de santé ont été autorisés à se tenir en présentiel, dans des conditions sanitaires strictes.

Après le 2 mai, des modalités au cas par cas

A partir du 3 mai, la décision des modalités d’examens appartient aux universités. Chaque établissement doit faire le choix d’évaluations sur table, à distance ou en fonctionnement hybride – comme à Nanterre où une plateforme d’évaluation en ligne a été mise en place pour les partiels pouvant se tenir à distance.

Des épreuves sous conditions

Pour les concours et les épreuves ayant dû se tenir en présentiel, un protocole sanitaire strict est de mise : jauge de 50% de la capadcité d’accueil, un mètre d’espacement entre les étudiants, tables désinfectées, salles aérées et masques.

En mars déjà, les épreuves de l’agrégation – particulièrement longues et denses – s’étaient tenues dans des conditions exceptionnelles, les candidats devant notamment porter un masque pendant toute la durée des épreuves.