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Article publié le 16 février 2022, mis à jour le 18 février

Prévues en janvier, les évaluations réalisées à la moitié de l’année de CP sont finalement reportées au retour des vacances d’hiver de chaque zone.

Des repères pour les enseignants

Les évaluations mi-CP interviennent chaque année depuis 2018, à la fin du mois de janvier – quelques mois après les évaluations « Repères » réalisées à l’entrée en CP. Ce dispositif permet aux enseignants d’estimer les progrès faits par chaque élève en français et en mathématiques – et ainsi d’adapter leur pédagogie.

Les évaluations de 2022 avaient été annulées en janvier en raison de la crise sanitaire, qui connaissait un pic en ce début d’année. Le ministère a finalement décidé de les reporter.

Elles auront donc lieu aux dates suivantes pour chaque zone : Zone B : du 28 février au 11 mars / Zone A : du 7 au 18 mars / Zone C : du 14 au 25 mars

Les évaluations restent obligatoires

Les syndicats avaient demandé que ces évaluations ne soient pas obligatoires cette année, et que leur tenue soit décidée directement par les enseignants. Le syndicat SE-Unsa regrette ainsi la décision du ministère de les maintenir, invoquant la « gestion épuisante de l’épidémie » en janvier et les « perturbations dans les apprentissages. »

« Le ministre montre une fois de plus à quel point il est en décalage avec la réalité des écoles et avec les attentes des personnels. »

SE-Unsa

Sur les réseaux sociaux, les syndicats réagissent :

Dans un communiqué commun publié le 17 février, 8 syndicats « réaffirment leur exigence de suspension des évaluations CP« . Pour eux, « l’urgence n’est pas d’imposer ces évaluations », mais plutôt « de soutenir pleinement les personnels de terrain dans le difficile tissage des liens pédagogiques rompus par des semaines de crise ».

Ils estiment qu' »à la reprise des vacances de février, les élèves et les enseignants auront besoin de sérénité pour réparer l’école et reconstruire les apprentissages », et soulignent que « de l’aveu même de la DEPP (direction de l’évaluation du ministère), ces évaluations ne pourront même pas être utilisées en comparaison des années précédentes du fait de leurs conditions perturbées de passation et des conditions d’apprentissage dégradées depuis la rentrée ».