Des mutations de plus en plus rares
Le taux de mobilité des enseignants titulaires est au plus bas : environ 1% selon France Inter. Ce ne sont pourtant pas les demandes qui manquent : dans le premier degré cette année, seulement 3 500 sur 17 462 ont été satisfaites.
En cause, des postes supprimés dans le secondaire, et des académies moins attractives que d’autres : celles de région parisienne en particulier (Versailles, Créteil) sont peu plébiscitées par les enseignants.
Ils sont nombreux à attendre des années d’avoir les points nécessaires pour être mutés dans l’académie de leur choix.
La désillusion des enseignants
Eloignement de la famille, longs trajets, découragement : les conséquences sur la vie personnelle et sur la santé physique et mentale des enseignants peuvent être lourdes.
Pour favoriser leur mutation, certains enseignants vont jusqu’à faire des « Pacs blancs » (mariages et Pacs étant des facteurs qui rapportent des points) : une dérive connue du ministère, mais qui est « impossible à contrôler. »
Le problème de la mobilité dans l’Education nationale pourrait être l’un des sujets « éducation » du prochain quinquennat : Emmanuel Macron a déjà abordé le sujet lors de son meeting, affirmant vouloir rendre les enseignants « libres de leur carrières. »
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