Outre la sécurité, la santé ou l’environnement, l’éducation a été l’un des thèmes abordés ce mercredi 20 avril par les deux candidats Emmanuel Macron et Marine Le Pen lors du débat de l’entre-deux-tours à la présidentielle.
Bien qu’ils n’empruntent pas les mêmes chemins sur l’éducation, tous les deux ont promis une hausse des salaires pour les professeurs. « Il y aura une revalorisation d’environ 10 % des salaires des enseignants et il n’y aura plus de démarrage de carrière sous 2.000 euros par mois », a annoncé Emmanuel Macron hier soir. Cette hausse pourrait atteindre « 20% pour celles et ceux qui adoptent les méthodes les plus innovantes », a estimé le président-candidat. Un signal fort adressé à cet électorat de près de 900 000 personnels, à quelques jours du second tour ce dimanche 24 avril. Initialement, E. Macron souhaitait une hausse des salaires conditionnée à l’accomplissement de tâches supplémentaires : suivi individualisé des élèves, remplacements des profs absents, etc. Il est finalement revenu sur cette décision qui avait fortement déplu aux enseignants. De son côté, la candidate du RN a réaffirmé son engagement d’augmenter les enseignants de 3% par an et de 16% au total sur l’ensemble de son quinquennat.
Autres mesures défendues par Marine Le Pen : limiter le nombre d’élèves par classe à 20 à l’école primaire, et à 30 au collège. Elle souhaite également le retour des filières littéraires, économiques et scientifiques au lycée en faisant du baccalauréat un « examen de valeur ». Elle veut aussi remettre le français, les maths et l’histoire au cœur des programmes du collège et aider les étudiants qui travaillent grâce « à un supplément de 20 ou 30 % de leur salaire selon le montant ». Emmanuel Macron souhaite, quant à lui, le retour « des cours de français et de maths jusqu’au baccalauréat », instaurer « 30 minutes de sport par jour à l’école primaire » ainsi que le « dédoublement des classes » lorsque cela est possible. Il a aussi exprimé sa volonté d’ajouter deux heures de sport au collège et de rémunérer et augmenter les périodes de stage dans les filières professionnelles de 50 % au lycée.
Face à ce débat qui a duré plus de 2h30, les enseignants n’ont pas hésité à faire part de leur réaction sur les réseaux sociaux. En voici quelques-unes :
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