L’académie de Nancy-Metz va expérimenter à partir de septembre prochain un dispositif virtuel de remplacement des enseignants. Pour pallier le manque de personnel, 7 professeurs titulaires seront ainsi amenés à effectuer des missions de remplacement en visio-conférence. L’académie a en effet perdu « 495 postes d’enseignants de collège et lycée depuis 2017″ et 29 autres seront supprimés à la rentrée » indique Ouest France.
L’académie peine également à recruter des contractuels pour effectuer des missions de remplacement. Pour contrer ces difficultés, elle va donc avoir recours dès septembre prochain à un dispositif virtuel. Une brigade de remplacement numérique va ainsi être créée, composée de 7 enseignants TZR. Ces enseignants feront cours en visio dans un établissement proche de leur domicile, équipé pour cela, et les élèves de la classe dont ils remplaceront le professeur, seront surveillés par un AED. A noter également, ces 7 professeurs enseigneront exlusivement en visio et ne seront dédiés qu’à cette mission.
Les syndicats sont vent debout contre la mise en place de ce dispositif : pour Bruno Henry, secrétaire académique du SNES-FSU, interrogé par France3 régions, « C’est la pire des choses à faire ».
Le @SNESLorraine réaffirme son opposition à la brigade numérique : « Il est nécessaire que l’enseignant soit dans la classe. (…) La seule solution est le remplacement d’un professeur absent par un autre professeur. » Bruno HENRY secrétaire académiquehttps://t.co/A2IHhAx26h
— SNES-FSU Lorraine (@SNESLorraine) May 13, 2022
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