En déplacement en Savoie ce jeudi 23 février 2023, le ministre de l’Education Nationale a fait part de sa préoccupation concernant l’état psychologique des plus jeunes, et a fait savoir que « le concours de psychologues de l’Éducation nationale a augmenté ses places de 20% pour cette année. » Une tendance qui devrait se poursuivre en 2023-2024 :
« Nous recrutons plus de psychologues de l’Éducation nationale et plus d’infirmières dès l’année prochaine. Il faut également le temps de la formation pour les années à venir. La question de la santé scolaire est une question importante »
Pap Ndiaye pour France Bleu Pays de Savoie
La santé mentale des jeunes en déclin ?
Alors que la communauté éducative est ébranlée par l’assassinat d’une enseignante d’espagnol par son élève, un lycéen de 16 ans, le débat sur la prise en charge psychologique des élèves a refait surface ces derniers jours. La piste des troubles psychiatriques est en effet évoquée dans cette affaire, le lycéen ayant déclaré aux policiers avoir entendu « une petite voix » lui suggérant de passer à l’acte.
Récemment, Santé publique France révélait par ailleurs qu’un jeune sur cinq (de 18 à 24 ans) présentait des troubles dépressifs. Un constat qui peut s’expliquer par la crise sanitaire, l’urgence climatique ou l’influence des réseaux sociaux. Une autre enquête récente a montré que ces derniers jouaient notamment un rôle dans l’adhérence des jeunes à des « contre-vérités scientifiques. »
Les données de Santé Publique France mettaient en lumière, dès 2021, « une augmentation des passages aux urgences pour geste suicidaire, idées suicidaires et troubles de l’humeur chez les enfants de 11-17 ans. »
Pour attirer plus de candidats à cette profession ,et ne pas décourager les titulaires qui prennent des disponibilités, Il faudrait penser au rapprochement de conjoint ,surtout si il y a des enfants! Car psychologiquement, c’est très difficile voir inhumain, de maintenir des parents professeurs nommés loin de chez eux . Actuellement , c’est Choisir famille ou métier, entre élever ses propres enfants tout en travaillant loin d’eux ou en se consacrant aux enfants des autres au détriment des leurs.! Et embaucher des contractuels formés en quelques jours pour combler les manques et les départs pour disponibilité pour rapprochement familial,est tout simplement incompréhensible et non respectueux de la fonction enseignante ! Et on s’étonne que le niveau des élèves baissent !!!Tout se joue avant 6 ans, disait Françoise Dolto !!!
Il est urgent d’agir…souhaitons qu’il ne soit pas trop tard !
C’est pas trop tôt. Et des médecins scolaires ?Pourquoi toujours attendre des catastrophes avant d’agir ? Est-ce que les mots « prevision » « service public » « anticipation » ou même « bon sens » ont encore une signification chez nos politiques ? On veut faire des économies. Très bien. Mais quel sera le coût final ? Ici l’éducation mais cela vaut pour tous les sujets d’actualité et de société qui nous touchent tous.
Vouloir recruter des psyEN est une chose, le pouvoir en est une autre.
Comme pour les professeur·e·s, les candidatures au concours ne se pressent pas au portillon.
Il faudrait commencer par revaloriser les métiers de l’Éducation, et faciliter la carrière, les mutations, …
Comme précisé plus haut, les femmes ne pensent pas qu’à leur boulot et « psychologue » est un métier exercé quasi exclusivement par des femmes (et professeur·e de plus en plus).
Ne pas en tenir compte est absurde.
L’augmentation des postes d’ infirmières et Psyen est très limitée comparé aux besoins et aux départs en retraites…c’est comme pour les médecins, le gouvernement fait de la com mais dans les faits, quasi rien ne se passe…D’autre part, comme Mathieu le fait remarquer, sans augmentation des salaires et amélioration des conditions de travail, ils ne trouveront plus grand monde…