Le 15 juin 2023 se tiendront les épreuves écrites anticipées de français, pendant lesquelles les élèves de Première auront à choisir entre un commentaire de texte ou une dissertation. La dissertation portera sur l’une des oeuvres étudiées pendant l’année, organisées en quatre objets d’étude : « le roman et le récit du Moyen Age au XXIe siècle » , « la poésie du XIXe siècle au XXIe siècle » , « le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle » et « la littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle. » Au programme cette année : Victor Hugo, Olympe de Gouges, Apollinaire, Colette, Marivaux, et d’autres grands noms de la littérature française.
Pour aider les futurs bacheliers à s’approprier au mieux ces oeuvres, la plateforme Lumni a rassemblé et mis en ligne de nombreuses ressources retraçant leur histoire et celle de leur auteur ou autrice.
Une plongée dans les coulisses de la littérature française
Lumni propose ainsi de redécouvrir les grands classiques au programme du bac, avec des contenus particulièrement variés. On peut y trouver l’histoire du portrait le plus célèbre de Victor Hugo ou celle de ses funérailles nationales, mais aussi des lectures de poèmes baudelairiens par le comédien Denis Podalydès ou encore du « Pont Mirabeau » par Guillaume Apollinaire lui-même. On trouve également des podcasts et documentaires sur la vie engagée d’Olympe de Gouges, des adaptations cinéma et télévision de « La peau de chagrin » ou de « Manon Lescaut », une captation vidéo de la comédie-ballet « Le Malade Imaginaire »…
En complément, le site met à disposition des pistes pédagogiques et analyses littéraires ciblées, faites par des enseignants de littérature. Un décryptage des différentes symboliques de la « peau de chagrin » ou des analyses de scènes de « L’Île des esclaves » sont par exemple proposées.
Toutes ces ressources sont accessibles aux élèves et enseignants sur création d’un compte.
Je ne suis pas enseignante : toutefois, compte tenu de mon âge, il m’est donné de voir que ceux qui nous ont gouvernés ces 5 dernières décennies ont sacrifié l’enseignement et la santé, deux piliers de notre société.
Concernant le premier, j’ai fait l’expérience d’un lycée privé français à l’étranger où les profs étaient stimulés, satisfaits, tout simplement parce qu’ils étaient bien payés, donc, reconnus : indéniablement, cet élément était générateur d’énergie et de respect pour tous.
Cela ne veut pas dire que l’argent soit la seule motivation d’un enseignant mais, compte tenu de l’immense décalage qu’il y a desormais entre les salaires de l’éducation nationale, terreau de progrès ou à l’inverse de recul de notre société, (tout comme la santé, -dans le premier cas nous confions ce que nous avons de plus précieux, nos enfants, dans le deuxième, notre bien-être physique et mental-) et les autres catégories professionnelles, la rémunération est un facteur majeur. La vocation d’enseigner, c’est honorable ; maintenir la flamme, indispensable !