Quelles perspectives pour la rentrée ? Le Président de la République Emmanuel Macron a pris la parole ce lundi 24 juillet 2023 dans une interview préenregistrée aux JT de 13h de TF1 et France 2, où il a évoqué les principaux « chantiers » pour l’école.
Interrogé sur le manque d’enseignants devant les élèves à la rentrée 2023, le chef de l’État s’est voulu rassurant. Dans la lignée du discours du nouveau ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal, le chef de l’État a affirmé qu’il y aurait “un professeur devant chaque classe” à la rentrée. Une promesse qui sera possible grâce à la réforme de la formation et une meilleure rémunération des enseignants.
« Tous les enseignants seront mieux payés »
« Nous mettons en place pour la rentrée un système qui permettra de ne plus perdre d’heures (d’enseignement), […] d’abord en assurant les modules de formation des enseignants hors du temps de présence devant les élèves […] et ensuite en ayant un système de remplacement plus efficace grâce au pacte » , a déclaré le président.
Et en ce qui concerne le pacte enseignant, le chef de l’État a réaffirmé que « tous les enseignants seront mieux payés, une partie de manière inconditionnelle. » Il a également rappelé que les enseignants « prêts à en faire davantage » , notamment Devoirs faits ou le remplacement de collègues, verront leur rémunération encore accrue.
Trouver des solutions aux « limites » et aux « difficultés » du nouveau bac
En évoquant « une série de petites révolutions » , le chef de l’État est également revenu sur l’accueil des élèves dès l’âge de deux ans dans les quartiers les plus en difficulté, ainsi que la continuation de la réduction du nombre d’élèves en moyenne section de maternelle dans les réseaux d’éducation prioritaire. Une autre initiative prévoit la mise en place d’heures de soutien en classe de 6e pour les élèves en difficulté. Par ailleurs, il a évoqué la possibilité d’étendre les horaires d’ouverture des collèges dans les quartiers sensibles, de 08 h 00 à 18 h 00.
Enfin, le chef de l’État a chargé la Première ministre Élisabeth Borne et le nouveau ministre de l’Éducation Gabriel Attal de trouver des solutions aux « limites » et aux « difficultés » constatées cette année avec la mise en œuvre, pour la première fois depuis la réforme de 2019, du nouveau baccalauréat.
Pour rappel, cette année, les épreuves de spécialité du baccalauréat se sont tenues dès le mois de mars. Il s’agissait de la première application du « bac Blanquer » après avoir été annulées en 2021 puis reportées en 2022 en raison de la crise sanitaire. Les enseignants et les syndicats avaient alors déploré des classes à moitié vides en raison d’une perte de motivation d’une partie des candidats. Ces derniers ayant déjà leur baccalauréat en poche dès le mois de mars.
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