Les enseignants souffrent d’une forte perte de pouvoir d’achat, et avec des salaires peu élevés se pose de plus en plus le problème de l’accès au logement. Y compris pour les enseignants ayant une longue carrière. Plusieurs témoignages en font part sur les réseaux sociaux :
Je l’ai vécu à Marseille avec … 23 ans de carrière !!!
— Valérie.bamb.elle (@v_bambelle) July 25, 2023
Pour les jeunes enseignants, fraîchement nommés loin de chez eux, la situation est encore plus dramatique :
Autrefois lorsque les professeurs des écoles étaient instituteurs, ils avaient droit à un logement de fonction.
Déjà il y a 40 ans en région parisienne et a fortiori à Paris, c était de plus en plus rare mais nous avions une compensation financière ( insuffisante compte tenu du prix des loyers) de 600 francs environ.
Il faudrait revenir à quelque chose de ce genre.
Dans les années 80 lorsque je me suis engagée dans ce métier, l image de l enseignant était ringardisee, les jeunes de mon âge étaient plutôt attirés par le privé, la pub, les banques, l’argent vite gagné…
Il faut absolument revenir à une formation de deux ou trois ans payée par l état à l école normale avec l obligation de rester en poste au moins dix ans et le droit à un logement de fonction. Le métier serait peut-être plus attractif.
Il faudrait aussi des classes à effectifs réduits avec un assistant ou un deuxième collège.( Ce qui n était pas à l ordre du jour à cette époque)
Et le soutien inconditionnel de la hiérarchie
Et la bienveillance absolue des inspecteurs…
Lorsque tout se passe bien, ça reste un métier merveilleux.