Le ministre de l’Éducation nationale souhaite créer « un choc de savoirs ». Pour cela, il a présenté ce mardi 5 décembre 2023 lors d’une conférence de presse une série de « mesures fortes » pour relever le niveau des élèves. Parmi elles, le redoublement, la création d’une nouvelle épreuve au bac de maths à partir de la rentrée 2025, la mise en place de groupes de niveau, une réforme du brevet ou encore une refonte des programmes de primaire. Ces annonces ont été étudiées pendant huit semaines par le ministre dans le cadre de la mission « Exigence des savoirs ».

Sur les réseaux sociaux, et notamment X, la communauté éducative a immédiatement réagi aux nouvelles annonces :

https://twitter.com/FSU_SNUipp/status/1732390976440672292

La CGT éducation a, quant à elle, publié un communiqué de presse intitulé « le choc des savoirs ne tient pas le choc de la réalité du système scolaire ». Pour elle, ces nouvelles mesures modifient « en profondeur l’ensemble du système, de la maternelle à l’université. » Pour le syndicat, le ministre ne « tient aucun compte de l’épuisement des personnels soumis à un feu roulant de réformes et d’annonces, très souvent déconnectés de leurs réalités quotidiennes » :

Le syndicat Sud éducation est, lui aussi, revenu sur les annonces du ministre en publiant un communiqué de presse. Il écrit notamment que « plutôt que de donner davantage de moyens pour les élèves les plus fragiles, qui en ont le plus besoin, le ministère sanctionne ces élèves via le redoublement, les groupes de niveau ou l’impossibilité de s’inscrire au lycée. » :

https://twitter.com/SUD_education/status/1732694089328378271

Le Snes FSU Gironde a, pour sa part, réagi en humour aux nouvelles annonces en adressant ses revendications au ministre sous la forme d’une lettre au Père Noel :

https://twitter.com/cmferet/status/1732037330041528432
https://twitter.com/FsuNationale/status/1732505242435010730

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