Alors que les Jeux Olympiques et Paralympiques approchent à grand pas, le ministère des Sports a décidé de réaliser un « Bingo » afin de répondre « aux questions récurrentes » et aux « idées reçues » de cet événement sportif mondial. Le but : apaiser les inquiétudes des habitants de manière ludique. Publié sur son site internet, ce document pédagogique reprend 16 affirmations et/ou questions parmi les plus lues ou entendues sur les Jeux de Paris 2024, qui se dérouleront du 26 juillet au 8 septembre 2024.
On peut par exemple y lire une affirmation liée à la saturation de Paris durant l’événement : « Avec tout ce monde, les JO ce sera l’enfer, moi c’est décidé je quitte Paris cet été ! », une autre en lien avec l’écologie : « Notre planète brûle, organiser ces grands événements, c’est irresponsable », ou encore une question sur le déplacement des sans-abris : « On va vraiment envoyer les sans-abris en Province à cause des JO ? ».
« Il n’y aura pas plus de touristes à Paris à l’été 2024 que dans un été normal »
Puis interviennent les cartes réponses où l’on trouve pour chacune des questions les justifications du ministère des Sports. « Si les Jeux attirent les fans du monde entier, les prévisions nous montrent qu’il n’y aura pas plus de touristes à Paris à l’été 2024 que dans un été normal», répond ainsi le ministère. Pour ce qui est de l’impact environnemental, le ministère répond que les Jeux de Paris 2024 seront « plus responsables et durables, au travers d’engagements concrets : -50% d’émissions carbone par rapport aux précédentes éditions, -50% de plastiques à usage unique, une biodiversité préservée sur 100% des sites, 100% d’énergies renouvelables, 100% des infrastructures temporaires réutilisées et des constructions bas carbone, 100 % des sites desservis en transports en commun ainsi que 415 km de pistes cyclables pour les spectateurs se déplaçant à vélo.» Enfin, à la question 5 sur le déplacement des sans-abris, le ministère des Sports met en avant que « cela n’a aucun rapport avec l’accueil des Jeux à Paris ». Il rappelle que « des centres d’hébergement d’urgence sont mis en place depuis plusieurs années en région, pour alléger les flux trop importants qui pèsent sur les structures destinées aux sans-abris en Île-de-France. »
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