Alors que les enseignants appellent à la démission d’Amélie Oudéa-Castéra, cette dernière a indiqué avoir déjà songé à la question. La nouvelle ministre de l’Education nationale est empêtrée depuis sa nomination dans une polémique concernant la scolarisation de ses enfants en établissement privé.
« Je n’aurais pas dû tenir ces propos-là »
Interrogée sur Télématin ce 17 janvier, Amélie Oudéa-Castéra a réitéré ses excuses à l’encontre des enseignants du public. « Je les ai blessés, je les ai heurtés, et je le regrette extrêmement vivement. Je n’aurais pas dû tenir ces propos-là et je n’aurais pas non plus dû nommer l’école Littré. Maintenant il faut avancer et construire ensemble l’école que notre pays mérite », a-t-elle enchaîné.
Elle s’est défendue de toute mauvaise foi concernant ses déclarations sur les supposées absences de professeurs à l’école de son fils. « Je me suis appuyée avec la plus totale sincérité sur le souvenir et sur le ressenti d’une expérience de maman d’il y a 15 ans. Maintenant les états statistiques du rectorat et, ce qui compte le plus, la parole d’une enseignante, me donnent tort », a-t-elle reconnu. La ministre de l’Education nationale a avoué, « bien sûr », s’être posé la question de la démission suite au tollé suscité par ses propos. Elle a souligné avoir « vraiment à cœur que l’Ecole réussisse et la question intérieure c’est de se dire, est ce que les conditions, les circonstances le permettent ? »
« Aucune suppression de postes au global » en 2024
Interrogée sur la suppression de près de 2 500 postes enseignants en 2024, la ministre a indiqué qu’elle n’aura finalement pas lieu. « Gabriel Attal, dans le cadre des arbitrages avec la loi de finances 2024, a annulé ces suppressions de postes, a-t-elle expliqué. Donc il n’y a aucune suppression de postes au global dans l’Education nationale en 2024 ».
Quant aux enseignants appelant à la grève les 25 janvier et 1er février, Amélie Oudéa-Castera a estimé qu’ils avaient « raison d’aspirer à de meilleures conditions de travail et nous avons la détermination avec Gabriel Attal de leur apporter ». Elle a toutefois souligné que « sur la revalorisation salariale, aujourd’hui on a, à travers le Pacte et les mesures qui ont été prises depuis un petit plus de deux ans, déjà des mesures qui sont intervenues ».
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