Depuis plusieurs années, les syndicats alertent sur la situation intenable de la médecine scolaire, qui a particulièrement été mise à mal pendant l’épidémie de Covid. En ce mois de janvier 2024, ils appellent le nouveau Premier ministre Gabriel Attal à se pencher sur ces dysfonctionnements qui ne font que s’aggraver, malgré des rapports alarmants.
« Depuis des années, les pouvoirs politiques refusent de donner les moyens à la médecine scolaire de faire son travail », dénoncent ainsi, dans un communiqué commun, deux syndicats représentatifs des médecins scolaires.
Ils ne veulent plus « continuer à accepter ce que tous les autres confrères et consœurs refusent » : les salaires les « plus bas de la profession médicale », « une absence de locaux conformes à l’exercice médical et à l’accueil du public », ou encore « un travail administratif sans assistants médicaux ». Des conditions de travail dégradées malgré lesquelles les « quelques derniers 800 médecins scolaires tentent de faire face et gèrent au mieux des problématiques de santé de plus en plus complexes ».
Les deux syndicats interpellent donc le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, précédemment ministre de l’Education nationale, qui souhaitait faire de l’éducation une priorité gouvernementale : « n’oubliez plus que la médecine scolaire participe pleinement à l’épanouissement et à la réussite scolaire ! »
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