Publié le 05/02 et mis à jour le 06/02 à 11h00
Selon les informations de RMC, la ministre de l’Éducation nationale de la jeunesse, des sports et des Jeux-Olympiques et Paralympiques Amélie Oudéa-Castera devrait rester en poste. Pour rappel, le Premier ministre Gabriel Attal doit nommer la deuxième partie de son gouvernement d’ici mardi 6 février 2024.
Grandement fragilisée par ses sorties médiatiques perçues par la communauté éducative comme « déconnectées » et témoignant d’un « mépris insupportable », Amélie Oudéa-Castera était appelée à la démission par les enseignants. Jeudi 1er février, ils étaient nombreux dans les rues à exprimer leur sentiment de défiance à son encontre. Selon le ministère, 20% des enseignants étaient en grève, 40% selon les syndicats.
Une mobilisation très suivie donc, mais qui ne devrait pas changer les plans du gouvernement. Selon un « interlocuteur du président » relayé par RMC, le plus probable serait qu’Amélie Oudéa-Castéra conserve son poste au ministère de l’Éducation nationale. « C’est aussi compliqué de la virer que de la garder » , explique-t-il.
« J’ai beaucoup de choses à apporter »
Dans un entretien accordé à la matinale de TF1 vendredi 2 février, la ministre de l’Éducation nationale affichait sa volonté de rester en poste. « Je ne songe pas à démissionner. Je veux contribuer à la réussite de l’école parce que je pense que j’ai beaucoup de choses à apporter » expliquait-elle.
Selon un sondage publié mardi 30 janvier 2024, la cote de popularité d’Amélie Oudéa-Castera reste relativement basse. Seulement 3% des Français apporteraient leur soutien à la ministre de l’Éducation nationale. Par ailleurs, une nouvelle mobilisation de la communauté éducative est prévue mardi 6 février 2024 entre autres pour « défendre l’école publique. »
L’ombre de François Bayrou
Cependant, une surprise n’est pas à exclure. Tout juste relaxé dans l’affaire des assistants d’eurodéputés du MoDem, le nom de François Bayrou revient avec insistance ces derniers jours pour prendre la tête du ministère de l’Éducation nationale. Interrogé sur le sujet par Europe 1, il a déclaré : « je pense qu’il y a un très grand trouble dans l’Éducation nationale et c’est un secteur, pour moi, vous savez à quel point j’y crois, à quel point je donnerai pour qu’on retrouve le moral, l’équilibre, l’envie d’enseigner sans trouble dans notre pays. »
Pou rappel, l’ancien président du Modem a été ministre de l’Éducation nationale des gouvernements d’Édouard Balladur (1993-1995) et d’Alain Juppé (1995-1997).
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