Alexandre portier a été nommé ministre délégué chargé de la réussite scolaire et de l’enseignement professionnel. Image : Getty

A 34 ans, l’élu de la 9eme circonscription du Rhône devient ministre délégué à la réussite scolaire et à l’enseignement professionnel. Il est sous l’autorité de la ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet. En 2014, Alexandre Portier fait son entrée en politique, lorsqu’il est élu maire de Villefranche-sur–Saône. Proche de Laurent Wauquiez, il rejoint son cabinet en 2016 en tant que conseiller. Il siège depuis 2022 à l’Assemblée nationale, où il représente les habitants du Beaujolais.

Un parcours autour de l’éducation

Diplômé de l’École normale supérieure et de Sciences Po, il devient en 2021 professeur de philosophie dans l’Académie de Lyon. Connu pour son engagement sur les sujets éducatifs, il dépose en 2023 une proposition de loi visant à instaurer un « plan d’urgence pour le recrutement et la formation des enseignants ». Ce texte propose de fixer le niveau de recrutement des enseignants à bac +3 pour le second degré et Bac +2 pour le premier degré. Une mesure qui, selon lui, pourrait répondre à la pénurie des personnels dans les établissements scolaires.

Un défenseur de l’école privée                                                            

Alexandre Portier n’a jamais caché son attachement à l’enseignement privé, où il a d’ailleurs effectué l’intégralité de son parcours scolaire. En mai 2024, le ministre co-signe une tribune aux côtés du député européen François-Xavier Bellamy ainsi que du sénateur Max Bresson. Il y défend la contribution des établissements privés au système éducatif français. « N’en déplaise à ses détracteurs, force est de constater que l’enseignement privé rend service à l’Éducation nationale, en la déchargeant de 25% des enfants scolarisés de France », lit-on dans la tribune.

Mais que cache concrètement ce nouveau portefeuille qui questionne les enseignants et syndicats ? Ses missions n’ont, pour l’heure, pas encore été dévoilées. Alexandre Portier avait uniquement partagé, lors de sa nomination, le cap qu’il prendra durant son mandat :