L’intersyndicale enseignante a déposé lundi 14 octobre 2024 une alerte sociale sur le projet de budget de l’éducation 2025, dénonçant « des retraits d’emplois d’une ampleur dévastatrice. » Cette alerte sociale était accompagnée d’un préavis de grève.
Pour rappel, ce projet prévoit 4000 suppressions de postes en tout, dont 3155 postes en moins dans le premier degré public, 180 postes en moins dans le second degré public et 220 postes en moins pour le lycée professionnel. Suite à cette alerte – qui impose au ministère de les recevoir dans les 72 heures- les syndicats enseignants ont été reçus hier, mercredi 16 octobre, au ministère de l’Education nationale.

Les points les plus importants qui devaient être débattus d’après le ministère de l’Education nationale indique le quotidien Les Echos, étaient les « revalorisations sur les bas salaires et les promotions pour les enseignants en milieu de carrière avec revalorisations de 150 à 350 euros net par mois pour plus de 100.000 professeurs d’ici à 2027″.

Or ce n’est pas ce qui était attendu par les syndicats venus pour refuser les 4000 suppressions de postes. Et même sur la question des rémunérations, pour les syndicats, aucune annonce concrète n’a de toute façon été faite.

« La réunion ne s’est pas bien passée »

Alors que pour le ministère la rencontre s’est bien passée, ce n’est pas du tout le cas du côté des syndicats :

La ministre de l’Education nationale Anne Genetet a affirmé ce matin sur TF1 prendre l’alerte sociale très au sérieux. Elle rencontrera les syndicats le 21 octobre prochain pour « rouvrir un dialogue social ».

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