Article publié le 1er octobre, mis à jour le 13 novembre
Pour la 3e année consécutive, le ministère de l’Education nationale a prolongé la période d’inscriptions aux concours enseignants. Les candidats au CRPE, au CAPES, au CAPEPS, au CAPET, au CAPLP et à l’agrégation 2025 auront finalement deux semaines de plus pour s’inscrire sur la plate-forme Cyclades, la clôture des inscriptions ayant été repoussée au 21 novembre 2024, au lieu du 7 novembre initialement prévu.
Les inscriptions aux concours de CPE et de PsyEN ont également été prolongées.
Des « conditions de travail peu enviables » qui expliquent le manque d’attractivité
Pour le syndicat Snes-FSU, « cette prolongation de dernière minute ne peut qu’être de mauvais augure pour le nombre de candidat·es inscrit·es ». Il souligne également que cela fait plusieurs années que le nombre d’inscrits aux concours, trop faible, ne permet pas de pourvoir tous les postes. L’année dernière par exemple, 3 185 postes étaient restés vacants.
Le Snes demande la publication du nombre de postes ouverts avant la fin de la période d’inscription, « afin de donner plus de visibilité aux personnes se destinant à nos métiers ». Pour lui, cette faible attractivité s’explique par « des conditions de travail peu enviables », « une formation initiale peu pertinente » et « des salaires insuffisants ».
Un avis partagé par certains enseignants, qui ironisent sur les réseaux :
Prolongation de 2 semaines des inscriptions aux concours d'#enseignants ! Le nbre d'inscrits étant très très bas. 3 jours de carence ça aide ! Faites passer le message, il est temps que ceux qui envient nos 12 mois de vacances et nos privilèges s'inscrivent ! #FonctionPublique
— Romain Ferrara (@RomainRFerrara) November 9, 2024
CRPE, CAPES et agrégation
Le reste du calendrier demeure inchangé. Les candidats au concours externe de recrutement de professeurs des écoles passeront les épreuves écrites d’admissibilité les 1er et 2 avril 2025. Les dates des épreuves d’admission (épreuves orales) sont déterminées individuellement par les académies.
Pour le CAPES externe, les dates des épreuves d’admissibilité sont fixées du 13 au 25 mars 2025. Celles des épreuves orales d’admission seront disponibles à partir de janvier 2025 sur Cyclades.
Les épreuves écrites de l’agrégation externe auront lieu du 17 février au 12 mars 2025. Les dates des épreuves orales seront connues à partir du mois de janvier et consultables sur la plate-forme Cyclades.
CAPET, CAPEPS et CAPLP
Les épreuves d’admissibilité du CAPET et du CAPEPS externes auront lieu les 6 et 7 mars 2025. Pour le CAPLP externe, elles se dérouleront les 26 et 27 mars 2025. Les dates des épreuves d’admission ne sont pas encore disponibles, elles seront communiquées à partir du mois de janvier 2025 sur la plate-forme Cyclades.
Comme tout cela est triste,!
Avons-nous abandonné notre attachement à l’intérêt général et à l’humanisme ?
Qui est responsable de cette déliquescence sinon nos gouvernants ?
Déjà que l’EDN arrête d’obliger les contractuels à passer le concours pour se titulariser!! on nous laisse pratiquer en suppléant durant 6 ans mais on vous oblige à passer le concours pour garder le poste.. cherchez l’erreur !!la plupart n’avons pas le temps de nous préparer.. Valider avec des inspections et un oral serait déjà plus intelligent . Nombreux passent le concours mais ne sont pas aptes à pratiquer …Cela ferait déjà de nombreux postes pourvus chez les contractuels. Ensuite indéniable que les chefs d’établissement et l’EDN arrêtent de prioriser la parole parentale et appuie les enseignants dans leurs choix ça aiderait , on ne fait pas ce métier pour subir l’échec des gamins mal accepté des parents ….et enfin le salaire non motivant. Il faut être pertinent et efficace !!
Les étudiants doivent impérativement le savoir: se lancer dans l’enseignement est un véritable bourbier ! Une grosse faute de jugement, très difficilement rattrapable.
En effet les études pour devenir enseignant vous place dans la main de l’Education nationale, votre seul et unique employeur. Vous ne pourrez pas vendre vos compétences ailleurs. A ceux qui ne le sauraient pas l’enseignement privé n’en est pas un, votre employeur reste le ministère de l’éducation nationale.
Le résultat est que vous serez terriblement mal payé, vos conditions de travail seront médiocres voir épouvantables dans les zones dites « sensibles » et vous n’aurez absolument aucune possibilité d’évolution de carrière: vous êtes dans un cul de sac !
Pour faire autre chose il faudra reprendre vos études en L1…
Cela doit-être dit.