Parmi les mesures, le diplôme du brevet des collèges devient obligatoire pour passer en seconde à la rentrée 2027. Image : Getty

Ce mardi 12 novembre, la ministre de l’Education nationale a présenté sur le plateau de RMC-BFMTV l’Acte II du choc des savoirs. Une série de mesures, lancées par son prédécesseur Gabriel Attal en décembre 2023, qui a pour objectif de remonter le niveau des élèves.
Parmi les annonces : le diplôme du brevet des collèges devient obligatoire pour passer en seconde à la rentrée 2027. Une épreuve anticipée en mathématiques en classe de 1ère sera également instaurée en juin 2026 pour tous les élèves du lycée général et technologique. La ministre avait souligné lors de son interview : « Je veux que les maths soient évaluées de la même manière que le français, en épreuve anticipée ». Dès 2026, le brevet sera d’ailleurs plus difficile à obtenir car une nouvelle répartition des points aura lieu : 40% pour le contrôle continu et 60% pour les épreuves terminales. Actuellement, la répartition est égale (moitié-moitié).

Autre mesure évoquée dans le cadre de l’Acte II du Choc des savoirs : l’extension des « groupes de besoins ». Déjà mis en place pour les 6e et 5e depuis la rentrée 2024, ces groupes en maths et en français seront étendus à partir de 2025 aux 4e et 3e. Cela correspondra à une heure par semaine en effectifs réduits en français et en mathématiques pour les élèves en difficultés afin de mieux les préparer au brevet.

Acte II, comme une comédie. Ou une tragédie

Cette série de mesures ne satisfait pas les enseignants et syndicats, qui n’ont pas hésité à réagir :  

Pour Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU et enseignante de SES, ces nouvelles mesures représentent un « sabotage de l’Ecole publique » :

Avis partagé pour le syndicat enseignants de l’UNSA, qui demande « l’abandon du Choc des savoirs » :

Du côté de la CGT- Educ’action, le syndicat a publié un communiqué dans lequel il exprime son opposition aux nouvelles annonces de la ministre. Il « exige l’abandon de toutes ces réformes » et appelle à « rejoindre la mobilisation Fonction publique » prévue début décembre :

Enfin, certains enseignants ont, eux aussi, exprimé leur mécontentement :