Les groupes de besoin ne seront pas étendus aux classes de 4e et 3e à la rentrée 2025. Image : Getty.

Les groupes de besoin ne seront finalement pas étendus aux classes de 4e et 3e à la rentrée prochaine, a indiqué le ministère de l’Education nationale lors de la présentation, ce 17 janvier, des moyens alloués à la rentrée 2025. Une seconde mesure phare du Choc des savoirs de Gabriel Attal est donc remise en cause, après l’annulation du brevet obligatoire pour passer en seconde.

Les groupes de besoin remplacés par « des dispositifs d’approfondissement »

Les groupes de besoin actuellement déployés, en classe de 6e et 5e, seront maintenus l’année prochaine, afin de laisser le temps au ministère d’en « évaluer l’efficacité ». La mesure fera ainsi l’objet de deux rapports, l’un au début du printemps et l’autre en juin, comme le précise Le Progrès.

En revanche, les groupes de besoin en 4e et 3e « n’existeront pas en 2025-2026 », a affirmé la ministre Elisabeth Borne, citée par l’AEF. Ils seront remplacés par des « dispositifs d’approfondissement » déployés par les équipes éducatives. « L’initiative des mesures qui seront mises en œuvre doit relever des établissements, en coordination avec les corps d’inspection et en cohérence avec les priorités éducatives nationales » a indiqué la ministre. Selon le Figaro, 542 postes seront mobilisés pour assurer le fonctionnement de ces dispositifs.

Un taux d’encadrement « historiquement haut » à la rentrée 2025

Elisabeth Borne a également confirmé l’annulation de la suppression de 4 000 postes d’enseignants à la rentrée 2025. 470 postes vont disparaître dans le primaire, mais 494 seront ouverts dans le second degré (dont 324 postes d’enseignants). 2 000 postes d’AESH devraient également être créés.

Selon le ministère, cité par Ouest-France, grâce à la baisse démographique d’environ 92 000 élèves à la rentrée 2025, « nous aurons un taux d’encadrement historiquement haut ». Il y aurait ainsi 6,13 enseignants pour 100 élèves à la prochaine rentrée (contre 5,46 en 2017), et 21,1 élèves par classe en primaire (contre 23,2 en 2017).