La nouvelle plate-forme 1 élève 1 stage sera dédiée à la recherche de stage d’observation pour les élèves de 4e, 3e et 2nde. Image : Getty

En 2024, les élèves de seconde expérimentaient pour la première fois les stages d’observation obligatoires de fin d’année, annoncés par Gabriel Attal en novembre 2023. Un « échec » selon certains syndicats, beaucoup de jeunes rencontrant des difficultés pour trouver un lieu d’accueil. Pour aider les lycéens à décrocher un stage cette année, le gouvernement a annoncé l’ouverture ce 21 janvier d’une nouvelle plate-forme, 1 élève, 1 stage.

Ouverture aux élèves le 13 février

Cette plate-forme nationale « regroupe les offres de séquence d’observation en milieu professionnel ouvertes aux élèves », indique le ministère de l’Education nationale. Elle est donc également destinée aux élèves de 4e et 3e dans le cadre de leur recherche de stage d’observation.

Pour l’instant, la plate-forme n’est ouverte qu’aux employeurs qui souhaitent déposer une annonce. Le ministère « encourage les acteurs publics et privés à proposer des stages, pour faire connaître leurs métiers et participer à leur attractivité, et continuer ainsi de renforcer le lien entre l’école et le monde professionnel ».

A partir du 13 février, les élèves pourront « consulter les annonces publiées, candidater aux offres qui les intéressent et signer numériquement leurs conventions de stage directement sur la plateforme ».

Le stage obligatoire de seconde se déroulera cette année du 16 au 27 juin.

De nombreux élèves sans stage en 2024

En 2024, le ministère avait ouvert un espace dédié à la recherche des stages de seconde sur la plate-forme gouvernementale 1 jeune 1 solution. Mais cela avait été « dans beaucoup de territoires un fiasco total », avait estimé Laurent Le Drezen, proviseur et commissaire paritaire national pour la CFDT éducation.

En juin dernier, à une semaine du début du stage obligatoire de seconde, un peu plus de 50 % des élèves n’avaient pas trouvé de lieu d’accueil, selon le SNES-FSU. A la même date, l’ancien directeur général de l’enseignement scolaire indiquait, quant à lui, que 70 % des élèves de seconde avaient signé une convention de stage.