
À l’occasion des 20 ans de la loi du 11 février 2005, qui garantit le droit à la scolarisation en milieu ordinaire aux élèves en situation de handicap, Élisabeth Borne s’est rendue à l’école Parmentier de Paris. La ministre a visité plusieurs dispositifs dédiés aux élèves en situation de handicap et a annoncé de nouvelles mesures pour la rentrée 2025.
À la rentrée 2024, 519 039 élèves en situation de handicap étaient scolarisés en milieu ordinaire, soit 4,36 % du total des élèves, contre 151 000 en 2005. Pour répondre à cette augmentation, plus de 3 000 accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) ont été recrutés et 309 346 livrets de parcours inclusif ont été ouverts. Lors de son déplacement, Élisabeth Borne a visité l’Unité d’enseignement externalisée pour élèves en situation de polyhandicap (UEEP) et l’Unité localisée pour l’inclusion scolaire (ULIS), dédiée aux élèves atteints de troubles de la fonction visuelle.
De nouvelles mesures pour renforcer l’école inclusive
Elisabeth Borne a également annoncé la mise en place de nouvelles mesures pour la rentrée 2025, avec le budget préservé de l’Éducation nationale. Parmi elles, le recrutement de 2 000 AESH supplémentaires ainsi que leur prise en charge financière sur le temps de la pause méridienne. La ministre a aussi annoncé sur son compte X l’accélération de la création des pôles d’appui à la scolarité, avec 500 nouveaux pôles en septembre 2025, afin d’atteindre 3 000 pôles en 2027.
L’école pour tous est un droit fondamental !
— Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) February 11, 2025
La loi de 2005 sur le handicap a permis une avancée significative avec la scolarisation de 520 000 élèves cette année contre 151 000 en 2005.
Les 20 ans de cette loi nous rappellent que le chemin de l’inclusion n’est pas terminé, et… pic.twitter.com/pmDUSgPiRt
Beaucoup de déclarations d’intentions mais des moyens ridiculement faibles mis en oeuvre.
Encore de belles paroles… Ayant un enfant avec TSA léger, scolarisé en milieu ordinaire, je ne peux que constater l’absence de formation sur les « Handicaps » des personnels de l’éducation nationale.
Pour une « école inclusive » efficace, il serait bien que de vrais moyens soient dédiés aux professionnels de l’éducation qui sont sur le terrain au quotidien et non pas derrière un bureau.
Complètement d’accord avec vous. Je voudrais connaître les moyens utilisés pour le recrutement des 2000 AESH. Dans cette fonction il n’a rien d’attractif..tant au niveau statut, salaire qu’au niveau reconnaissance de nos aptitudes d’accompagnement..
D’ailleurs ce n’est même pas un métier répertorié dans les emplois de l’éducation nationale. Je suis moi même AESH depuis 11 ans et je n’encourage personne à postuler pour cet emploi. Ce n’est bien que sur le papier sur le terrain c’est bien autre chose..