Faute d’effectifs, les enseignants remplaçants titulaires n’étant pas assez nombreux pour répondre aux besoins, le recours à des personnels non titulaires vacataires est de plus en plus fréquent. D’après les chiffres du SNES, les vacataires contractuels dans le second degré représentent ainsi aujourd’hui 7,5% des enseignants.

Par ailleurs, d’après les chiffres de la DEPP du ministère de l’Education nationale, en 2023-2024, on compte 21 315 enseignants remplaçants dans le second degré, soit 5,5% de l’ensemble des enseignants du second degré public. Or, parmi ces remplaçants, 12 369 sont non titulaires.

Ce qui ne va pas sans poser problème. Certains d’entre eux, n’ayant pas forcément la compétence disciplinaire ni l’expérience d’enseignement, rompent leur contrat après quelques semaines de cours. Les remplacements en langue vivante sont par exemple un grand point d’achoppement. Mais pas le seul.

« Bienvenue à l’Education nationale »


Les enseignants titulaires alertent sur la situation sur les réseaux sociaux :

Mais les autres disciplines sont également concernées : les mathématiques

Les lettres modernes :

Et également le premier degré :

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